« Quelques bonnes nouvelles pour ceux qui cherchent de la lumière dans la noirceur de l’actualité »
L’après M :
• Dans le Nord de Marseille, dans le quartier Saint-Barthélémie, la crise sanitaire a permis de concrétiser ce projet audacieux de reconvertir un ancien McDonald’s en restaurant solidaire.
Fin 2019, l’établissement a été placé en liquidation judiciaire et des dizaines d’emplois ont disparu dans un quartier où le chômage et la pauvreté font des ravages.
Kamel Guemari, ex-salarié de ce fast-food est à l’origine de ce projet. C’est lors du premier confinement, qu’avec d’anciens salariés et des associations de quartier qu’une plateforme de distribution de colis alimentaire est créé. En un an, plus de 100 000 personnes ont pu bénéficier des dons et du soutien des commerçants locaux.

Politique :
• Lors de son déplacement au Rwanda, Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de la France dans le génocide de la minorité Tutsi au Rwanda en 1994, génocide qui a fait plus de 800 000 morts. En effet, il y a presque 30 ans, la France a soutenu, financé, armé un régime qui lançait l’extermination de près d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants dont le seul crime était d’être nés Tutsi. C’est un grand pas pour l’histoire que la France reconnaisse sa responsabilité dans ce massacre.
Innovation :
• Un lycéen originaire de Bretagne, Ryann Dubois, a inventé un clavier d’ordinateur pour aider les élèves qui souffrent de troubles d’apprentissage comme la dyslexie ou la dysorthographie. Le clavier a un code couleur qui aide à localiser plus facilement les lettres.
• La marque de bijoux Pandora s’oppose à l’exploitation de la main d’œuvre dans les mines de diamants (conditions de travail dangereuses, enfants, etc.). Elle a annoncé qu’elle ne vendrait plus de bijoux réalisé à partir de diamants issus des mines et qu’elle utilisera à la place des diamants fabriqués en laboratoire.
[ GROS PLAN ]

Après une longue bataille de 2 ans dont 8 mois de grèves, les femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris ont signé le 25 mai un accord. La raison de leur colère était la sous-traitance de leurs tâches. Aujourd’hui, un contrat a été signé avec une augmentation salariale entre 250 et 500 euros, une baisse des cadences de 20%, une prime de panier repas, deux CDD rompus pendant la grève ont été réintégré et l’annulation de la mutation de 10 salariés souffrant d’une maladie professionnelle. Une grande victoire pour ces vingt femmes.