Lamentation

Quelle découverte rare et précieuse ! Tomber sur un roman de C.J. Sansom dans une boîte à livres ici en France… et en anglais ! Ne connaissant pas encore cet auteur, j’ai remarqué tout de suite que la couverture me rappelait des livres que j’avais déjà essayés sans succès. Contexte médiéval avec un bon suspense mais trop violent et scandaleux à mon goût.

J’ai ensuite dévoré Dark Fire (Les larmes du diable) à une vitesse inattendue, ravie d’avoir autant appris sur l’histoire de l’Angleterre tout en ayant été bien divertie pendant ma première grossesse — et sans description scandaleuse !

Ayant appris que Les larmes du diable faisait partie de la « Série de Matthew Shardlake », j’ai continué à lire les numéros (dans le mauvais ordre d’ailleurs), ce qui ne m’a pas empêchée d’apprécier l’histoire. Je viens de finir le dernier numéro de la série appelée Lamentation, et comme tous les autres, il est un roman policier de fiction historique. Voici la 4e de couverture de l’éditeur :

Angleterre, 1546. Rien ne va plus au royaume des Tudors : alors qu’il s’apprête à pousser son dernier soupir, Henri VIII tente un ultime rapprochement avec le catholicisme. La chasse aux hérétiques protestants est de nouveau ouverte.

Matthew Shardlake, le célèbre avocat, est alors contacté par Catherine Parr, sixième épouse du souverain, terrifiée : fervente protestante, elle vient de se faire dérober son journal intime, la menaçant d’une mort certaine. Et toute la dynastie des Tudors risquerait de tomber dans sa chute.

Pour Shardlake, le défi est de taille. Entre sombres machinations, passions dévastatrices et tensions religieuses, il est prêt à tout pour sauver sa fidèle protectrice…

Les + selon TGNP

  • Donne un vrai apprentissage fidèle sur l’époque de la Réforme, des différents courants religieux, et de la société dominante à ce moment-là
  • Fait apprécier le niveau de liberté religieuse dont on profite en France
  • Très très TRES divertissant et rend complètement accro

Les – selon TGNP

  • Peut transmettre un avis non-objectif et trop généralisé sur certains groupes religieux et politiques, vu que les opinions sont données au travers des personnages. J’encourage les lecteurs à approfondir le sujet avec des livres moins romanesques…
  • Pour les âmes sensibles, le roman reste fidèle à l’histoire du monde dans le sens où la violence était banale à l’époque, une façon d’avoir des informations ou de se débarrasser des criminels et des hérétiques. Il faut s’y attendre.
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